Aucun rapport avec ce livre, sinon le titre !
Jamais je n'oublierai, c'est ancré, la première fois que j'ai vu l'ami Piero. Nous avions convenu un gorgeon au bas des pentes. Je l'appelle pour lui suggérer un diner chez moi, il acquiesce avec un léger frein, trois jours plus tard le bonhomme est censé arrivé è 19h00.
Il est en retard et beau le gars avec sa chevelure blanche, ses yeux doux, ses frometons et desserts y'en a pour dix : "Pas grave me dit-il". Merde le mec n'a pas un rond, se fait bouffer sa retraite par ses deux ex femmes, s'occupe de tous ses enfants ... La générosité même.
S'en suit une soirée qui ne finira qu'au matin, je vous la résume succinctement : repas, (re) visionnage du " Fanfaron" puis discussions passionnées.
Bien crevé, je lui dis à demain le matin (midi) lui indiquant sa chambre. Je m'enfouis sous les rêves de la nuit, au réveil le mec est parti, il y a un pain au raisin et un gentil mot sur la table, délicatesse presque gênante.
La suite, et bien trois années durant, quasi jamais un jour sans coup de fil, des WE, des fous rires à foison et tout le toutim.
Piero, tu me manques mon ami...
Ce texte n'est pas dédié à celle qui a farfouillé dans ses MP.