Dans ce 3ème tome des nouvelles plus violentes que terrifiantes de Nick Shadow, celui-ci nous transporte, cette fois-ci dans l'univers du jeu vidéo, dans la solitude d'une petite fille et dans le secret des sms d'un portable. Dommage, qu'il n'y a pas de réel fil conducteur à chacune de ces trois nouvelles et aussi un manque de frisson, malgré la bonne volonté des auteurs.
L'Ultime partie: Simon est un garçon solitaire qui préfère passer ses soirées à jouer aux jeux vidéo. Un jour, il reçoit un jeu personnalisé qui lui permet d'incarner un dangereux criminel dans sa propre ville. Mais le jeu s'avère plus réel qu'il ne l'imaginait.
La meilleure des 3 nouvelles mais aussi la plus violente depuis le début de la série. Elle pose la question de l'addiction aux nouvelles technologies, ici, le jeu vidéo, et de la façon qu'à le joueur de s'en servir. Simon n'arrive pas à faire la distinction entre réel et virtuel, préférant rejeter toutes les actions négatives qu'il fait dans sa ville sur son avatar, jusqu'à ce qu'il en perde le contrôle.
L'autre sœur: Cathy travaille dans une boutique d’accessoires d'un centre commercial pour l'été. A quelques semaines de la rentrée, elle va croiser le chemin d'une petite fille qui a l'air délaissée par ses parents. Elle va s'y attacher, mais sans doute un peu trop à ses risques et périls!
D'emblée, la moins bonne des trois: Une mise en situation trop longue à arriver avec une fin brutale sans qu'on comprenne vraiment le pourquoi du comment. Elle m'a laissée un peu sur ma faim.
Messages anonymes: Presque un an jour pour jour après la disparition inexpliquée d'un élève, Juliet va recevoir des sms assez étranges sur son portable. Elle va devoir mener son enquête seule, peu aidée par un entourage qui font passer leurs besoins avant elle.
Une nouvelle en forme d’enquête policière, un peu paranormale, qui va amener notre collégienne vers des secrets qui auraient dû rester enfouis. Ça se lit vite avec toujours ce sentiment d'une finalité de mort qui plane sur le personnage.