1er tome d'une saga en 3 volumes de la dessinatrice canadienne Faith Erin Hicks, La Cité sans nom nous transporte dans la ville fictive de Daidu, (nom qu'on lui donne quand commence cette histoire), d'inspiration féodal et qui est devenu l'axe central des conflits entre trois dirigeants du fait de sa position stratégique car elle permet un accès à la mer.
Nous suivons Kaido et Rate, deux adolescents venant de milieux différents qui vont se lier d'amitié. L'un est curieux, plus littéraire que soldat tandis que l'autre est débrouillarde mais peut vite se laisser submerger par ses émotions. Ensemble, ils vont découvrir les merveilles que peuvent donner à voir la cité mais aussi sa face cachée, des habitants à ses hauts dirigeants dans leurs actions, qu'elles soient individuelles ou communes.
L'histoire est assez dynamique avec un trait vif et des couleurs pastels. De bonne séquences d'action révèle un style assez manga notamment au niveau des expressions des personnages. Le découpage est propre, ce qui nous plonge assez facilement dans l'intrigue et permet de dévoiler la grandeur de cette cité sans nom.
Même si l'ensemble reste assez classique mais néanmoins captivant à lire, le cheminement que vont faire nos deux héros dans le contexte tendu où est la ville nous permet d'être en confiance pour le tome 2.