L'Usage du monde par Kliban
Je reste fasciné par le regard de Bouvier plus encore que par son écriture. J'ai dévoré l'ensemble de ses pérégrination, jusque dans le sud de l'Inde et le Sri Lanka halluciné du "Poisson Scorpion" - ouvrage découvert et lu tout à fait par hasard en pleine touffeur du Kérala -, jusqu'au Japon ou à l'Ecosse (ou l'Irlande, je ne sais plus).
L'usage du monde se savoure comme une série d'image vive au grain net, mais dotées de ce "noir et blanc" qui signe une ancienne façon. Émotions justes, clarté du regard, belle résonance du mot. Et des rencontres, d'Européens à Asiates, étonnantes de fraicheur. C'est le souvenir, ébloui, qui m'en reste.