Jo’, jeune interne en pédiatrie, s’est attaché à No’, un garçon de 7 ans. En effet, Noah est atteint d’une grave maladie de sang et on sait dès le début que cette maladie est incurable. Puis arrive la déchirure, qui poussera Jo’ à partir en voyage jusqu’au bout du monde, accompagné d’un petit fantôme. Il part sur les traces d’une femme mystérieuse.
No’ manque beaucoup d’amour et d’affection maternel. Sa mère, très secrète, l’a abandonné et vient rarement lui rendre visite. No’ se sent donc triste et pense que sa mère ne l’aime pas. Jo’ fait donc de son mieux pour agayer la vie de l’enfant. Il essaie de lui raconter des histoires qui ne sont pas forcément basées sur la réalité.
Après la déchirure, Jo’ va donc partir à la recherche de Maria, la maman de No’. Il va d’abord partir pour Rome, s’installer dans une pension où cette femme aurait séjourné. Jo’ va mener son enquête en parcourant la ville. On découvre donc cette ville en même temps. Puis Jo’ partira ensuite pour Jérusalem. J’ai été un peu plus mal à l’aise lors du séjour à Jérusalem. Les rencontres faites pars Jo’ et le quotidien ne sont pas toujours joyeux. Mais Jo’ avance dans son enquête et on a envie de découvrir le secret de la mère de No’.
Ce roman nous livre un message fort. Il y a certes la maladie, mais aussi le mensonge, l’abandon, le sens de la vie… Il y a tout de même la présence de scènes rigolotes malgré la tristesse de l’histoire. Jo’ va rencontrer des personnes hautes en couleurs.
J’avais déjà lu le roman « Toutes les histoires d’amour du monde » du même auteur. On reconnait le même type de narration. Nous avons une alternance entre passé et présent. Là il s’agit de pendant la déchirure et après. Il ne faut pas perdre le fil. A la fin, j’avais un peu plus de mal à m’y retrouver car on a une sorte d’illusion entre vie réelle et vie imaginaire. Il est également question de secret de famille, d’écriture sur un carnet. Pour conclure, j’ai apprécié cette lecture avec une écriture très poétique et dont la fin m’a surprise positivement !