la barrière de Santaroga commence comme un bon polar qu'il va assez rapidement dépasser pour rejoindre le roman philosophique. Le thème excellent: une communauté échappe à l'implantation de commerces et de franchises venus de l'extérieur. la publicité ne semble pas avoir d'impact sur eux. Ainsi Gilbert dasein, docteur en psychologie est chargé de l'enquête.
Assez rapidement, il va se rendre compte que tout le village est accro au jaspé, une drogue que l'on ingère dans du fromage et de la bière... Cette drogue assure la cohésion du groupe dans le sens qu'elle déclenche une empathie totale entre les individus, (qu'elle aide à accepter) Ce livre est assez bien fait car l'action y est plutôt bien menée et jusqu'à la dernière page est impossible de savoir si Gilbert dasein renoncera à lui-même en tant qu'individu.
C'est finalement en renonçant à son individualisme qu'il ne va plus trahir le groupe (sa mission était de comprendre le secret des sarantogains) ni celle qu'il aime jenny (la nièce du professeur Piaget) et par la même il renoncera à la société de consommation. Ce livre est assez proche de l'esprit communautaire qui a tant fait rêver herbert (comme les freemen dans Dune qui sont eux aussi en communion grâce au partage de l'Epice).
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