Peter Benchley, l'un des rares auteurs qui a vu son livre se faire écraser par son adaptation cinématographique avec les dents de la mer. Le génie de Spielberg avait frappé fort, très loin devant le bouquin qui nous cassait les couilles avec la relation Ellen Brody/Matt Hooper. Seize ans plus tard, Benchley remet le couvert autour d'un monstre marin qui dévore et terrorise les plaisanciers et marins du coin. Après le requin tueur, c'est le calmar géant de 30 mètres. Alors que Benchley nous donnait sans vergogne les détails des morts horribles de Jaws, là c'est bien plus calme. On ne ressent rien, les premières pages sont ultra chiantes à mourir avec un couple en perdition sur l'océan. La suite n'est qu'une succession d'attaques, de moralisation sur la flore/faune aquatique, qu'un professeur barge veuille capturer le bestiau, blablabla. Fin ridicule en prime. Vous l'aurez compris, Peter Benchley, j'aime pas son style, c'est d'un ennui digne de Marc Lévy. Si vous voulez vraiment avoir les tripes devant un roman d'épouvante sur les monstres marins, foncez plutôt sur Steve Alten et sa série Mégalodon, 1000 fois mieux écrit, décrit et passionnant que cette mini bouse.