Quelle déception

Actuellement en train de finir le roman dans sa version originale, je ne peux pas cacher ma déception.

Les commentaires de nos amis d'outre atlantique mettaient tellement l'héroïne sur un piédestal, que je m'attendais vraiment à quelque chose de magistral. Pas dans l'écriture, qui est de qualité mais loin d'être inoubliable, mais bien dans l'attachement profond aux personnages.

Et force est de constater que pour moi c'est raté. Alors peut-être que ce roman a connu le même succès que le film Barbie : si on a le cul entre deux chaises en ce qui concerne l'importance les droits des femmes, oui, on peut finir d'être convaincu par un roman comme celui là.

De mon point de vue ? Je ne trouve pas l'héroïne particulièrement attachante. Une féministe convaincante, oui, mais n'ayant pas besoin d'être convaincu..

Et un passage qui m'a dérangé : l'auteur accorde du temps et de l'importance à tout analyser, soit d'un point de vue féministe, soit d'un point de vue scientifique, mais quand il s'agit de végétarisme, pas de débat, l'héroïne plie la discussion en une phrase, renvoyant au même niveau le fait de tuer un cheval que de digérer une salade. Ouch. Qu'on soit végétarien ou pas, la littérature scientifique est claire à ce sujet. Non, un végétal ne souffre pas. Signaux de stress, oui, mais la douleur telle que nous la connaissons, ça ne veut rien dire pour une plante.

Bref, pour un roman progressiste qui préfère bien souvent l'approche scientifique pour tout un tas de questionnements, là dessus c'est un zéro pointé.