Une nouvelle aventure de Pendergast, à qui Nora Kelly vient prêter mains fortes, et comme bien souvent avec Preston & Child, y’a un peu de tout pour un rendu final sympa mais sans plus. L’histoire se laisse lire assez facilement, on est vite pris dans la lecture, mais à aucun moment on ne se sent vraiment transporté. L’enquête suit un peu un mode automatique où les indices et les découvertes sont données au compte goûte au bon moment, où l’action vient parfois surgir au détour d’une page pour nous prendre à la gorge, où l’on découvre sans cesse de nouveaux lieux ; mais à aucun moment ça ne s’emballe.
Les stéréotypes se suivent et se ressemblent, les personnages parviennent tout juste à avoir de l’épaisseur, apparaissant puis disparaissant au grès des auteurs (dans le sens où les auteurs l’oublient complètement avant d’y revenir), les résolutions n’avancent à rien et au final, tout le monde reste au statut quo. Le tout pour nous conduire à un final qui s’annonce avec d’énormes sabots, forçant à en devenir ridicule une connexion sortie de nulle part et complètement inutile à l’intrigue, pour au final revirer au dernier moment et proposer une conclusion banale et peu inspirée.
Bref, ça se lit aussi vite que ça s’oublie et ça divertit autant que ça inspire.