L'actualité sur La Chevalerie
Les dernières actions
2007 • livre de Dominique Barthélemy
Résumé : La chevalerie au Moyen Âge repose sur l'estime et les ménagements qu'ont entre eux des guerriers nobles, alors même qu'ils s'affrontent. Certes, elle s'accompagne aussi de proclamations et de discours sur la protection des églises, des pauvres ou des femmes, de la Gaule et de la Germanie antiques jusqu'à la France du XIIe siècle. En étudiant des chroniques et des récits de toutes sortes à la lumière de l'anthropologie, Dominique Barthélemy s'attache particulièrement aux défis en combat singulier, aux accords entre vainqueurs et captifs, aux rites d'adoubement, aux jeux et aux parades et à toute la communication politique des rois et des seigneurs, car ce sont eux qui font l'essence de la chevalerie. Les guerriers " barbares " de l'Antiquité classique et tardive, les Gaulois et les Francs, acquièrent ainsi une dimension " préchevaleresque ". Mais c'est à l'époque de Charlemagne que son statut et son équipement font du guerrier noble un vrai chevalier. Et c'est au milieu du XIe siècle que le comportement chevaleresque se développe par une mutation décisive : on l'observe ensuite dans les guerres de princes, les tournois et même au cours des croisades, mais toujours avec des limites. Nulle part cependant il ne s'épanouit davantage que dans les romans arthuriens du XIIe siècle.
Pour comprendre la chevalerie du Moyen Âge central, Dominique Barthélémy propose une approche osée (car souvent décriée chez les historiens) : le comparativisme. Cherchant des ressemblances chez les Gaulois ou quelque peuple africain, Barthélémy montre qu'un état donné de la société, où celle-ci est dominée par une élite guerrière sans pouvoir centralisateur, produit un mode de vie où les valeurs guerrières sont hautement valorisées. Les nobles se justifient par la guerre. Et la guerre entre nob...
Le 20 sept. 2024
Surtout que, liée au christianisme, la chevalerie peut difficilement être comparée à des civilisations qui n'y baignent pas ( l'amour courtois est nettement issu du culte de Marie, y a t'il une équivalence de ce rapport à la femme dans les autres civilisations?)
Le 20 sept. 2024
Le 24 nov. 2022
1 j'aime
2007 • livre de Dominique Barthélemy
Résumé : La chevalerie au Moyen Âge repose sur l'estime et les ménagements qu'ont entre eux des guerriers nobles, alors même qu'ils s'affrontent. Certes, elle s'accompagne aussi de proclamations et de discours sur la protection des églises, des pauvres ou des femmes, de la Gaule et de la Germanie antiques jusqu'à la France du XIIe siècle. En étudiant des chroniques et des récits de toutes sortes à la lumière de l'anthropologie, Dominique Barthélemy s'attache particulièrement aux défis en combat singulier, aux accords entre vainqueurs et captifs, aux rites d'adoubement, aux jeux et aux parades et à toute la communication politique des rois et des seigneurs, car ce sont eux qui font l'essence de la chevalerie. Les guerriers " barbares " de l'Antiquité classique et tardive, les Gaulois et les Francs, acquièrent ainsi une dimension " préchevaleresque ". Mais c'est à l'époque de Charlemagne que son statut et son équipement font du guerrier noble un vrai chevalier. Et c'est au milieu du XIe siècle que le comportement chevaleresque se développe par une mutation décisive : on l'observe ensuite dans les guerres de princes, les tournois et même au cours des croisades, mais toujours avec des limites. Nulle part cependant il ne s'épanouit davantage que dans les romans arthuriens du XIIe siècle.
Le 23 oct. 2022
4 j'aime
Le 3 mai 2022
1 j'aime
2007 • livre de Dominique Barthélemy
Résumé : La chevalerie au Moyen Âge repose sur l'estime et les ménagements qu'ont entre eux des guerriers nobles, alors même qu'ils s'affrontent. Certes, elle s'accompagne aussi de proclamations et de discours sur la protection des églises, des pauvres ou des femmes, de la Gaule et de la Germanie antiques jusqu'à la France du XIIe siècle. En étudiant des chroniques et des récits de toutes sortes à la lumière de l'anthropologie, Dominique Barthélemy s'attache particulièrement aux défis en combat singulier, aux accords entre vainqueurs et captifs, aux rites d'adoubement, aux jeux et aux parades et à toute la communication politique des rois et des seigneurs, car ce sont eux qui font l'essence de la chevalerie. Les guerriers " barbares " de l'Antiquité classique et tardive, les Gaulois et les Francs, acquièrent ainsi une dimension " préchevaleresque ". Mais c'est à l'époque de Charlemagne que son statut et son équipement font du guerrier noble un vrai chevalier. Et c'est au milieu du XIe siècle que le comportement chevaleresque se développe par une mutation décisive : on l'observe ensuite dans les guerres de princes, les tournois et même au cours des croisades, mais toujours avec des limites. Nulle part cependant il ne s'épanouit davantage que dans les romans arthuriens du XIIe siècle.
Le 20 janv. 2022
1 j'aime