La chronique littéraire sur les radios de l'Arc jurassien
Hommage aux maîtres tels que Jules Vernes et en particulier Lovecraft, Somoza emploie la mythologie de ce monstre de la littérature en essayant de l'intégrer au mieux à son histoire, qui, tout en lenteur, aurait mieux fait d'employer ses propres mythes plutôt que ceux des autres.
Pour ceux qui connaissent Lovecraft, cet hommage n'apporte rien, alors que pour ceux qui ne le connaissent pas encore, se sentiront dupés par tant de repompe sans intérêt.
Dommage, car Somoza avait tous les ingrédients pour construire un univers des plus intéressants. Il se perd dans cette règle imposée et impossible à réaliser. Si on aime Lovecraft, on lit Lovecraft. Point.
La conclusion arrive cependant à sauver l'histoire, en ouvrant des horizons non pas inédits, mais dans la pure veine SF.