Les Annales de la Compagnie Noire, The Dude m’en avait parlé et ça faisait un moment que je voulais m’y mettre, mais sans trouver le bon moment. Un jour, au détour de la Fnac, le premier tome m’a fait de l’œil et je l’ai acheté. On ne peut pas dire que ce fut le coup de foudre instantané. Je dirais même que j’ai commencé le livre, un peu sceptique sur sa qualité. J’ai du lire les trente première pages et puis je l’ai laissé végéter pendant des mois sur ma table de nuit.
Les livres, c’est un peu comme pour les films, pour les apprécier pleinement, il faut que ça soit le bon moment pour les lire/regarder. Il y a trois ou quatre jours, j’ai été prise d’une envie subite de le lire. J’ai ouvert le livre la où je l’avais laissé des mois plus tôt et je l’ai dévoré.
La narration de Glen Cook est assez abrupte. On est plongé dans le monde de la Compagnie Noire sans trousse de secours. C’est un peu marche ou crève. On adhère ou on n’adhère pas. L’histoire est racontée par Toubib, l’analyste de la Compagnie. On débarque en cours de route, suivant les aventures de nos "joyeux lurons". Les Annales de Toubib sont tenues depuis des centaines d’années, bien avant son arrivée dans la Compagnie et l’auteur ne perds pas son temps à nous expliquer ce qui c’est passé avant. Ca a beau être assez déconcertant comme entrée en la matière, il faut bien avouer que ça à son petit charme.
Aussi déconcertant que l’entrée en la matière de monsieur Cook, ses personnages laissent dubitatif au premier abord. Tous affublé de surnom étrange, entre qu’un Œil, Elmo, Gobelin et les autres, on se demande comment prendre cette Compagnie de mercenaires et bras cassé au sérieux. Pourtant au fil des pages, sans pouvoir expliquer comment, on se prend d’une certaine sympathie pour ses différents protagonistes, dans le fond aussi perdu que nous dans la situation géopolitique du livre.
Ce tome un n’étant qu’une infime partie du premier tome anglais, j’attends d’avoir lu la suite pour un avis définitif, mais autant dire que ça commence bien.