Elle avait le printemps dans le sang.
Une conversation ça dure. Comme une relation. Comme une liaison entre deux êtres.
On sait quand elle débute, rarement quand elle se termine. Le point pouvant se suivre par un retour à la ligne, une nouvelle page et plus rarement, la troisième de couverture.
Une livre, ça se réouvre.
Les mots employés pour caractériser ce lien langoureux, sensuel et infiniment doux entre deux êtres sont d'une force simplicime.
Difficile de ne pas se reconnaître dans ces pages, dans un ou plusieurs personnages.
Difficile de ne pas y reconnaître certains de ses amis, dans le présent ou le futur prédictible, presque implacable et annoncé.
Non vraiment, Alice Ferney discute avec nous sur ces 470 pages.
Et comme elle le suggère subtilement à la fin, l'œuvre dialogue avec son lecture, elle nous en apprend sur nous-même.