A peine commencé, aussitôt terminé. Rien à faire, à chaque fois c'est pareil car l'univers de Grangé me va comme un gant et une nouvelle fois, je suis tombé dans la marmite.
Avec peut-être un petit bémol : cette histoire est un peu moins envoûtante que La terre des morts et pour le coup, bien plus tranquille que le diptyque Lontano et Requiem Congo.
Disons, que parmi les 14 romans de Grangé, je dirai qu'il s'inscrit dans la "moyenne plus".
Encore une fois, voici une histoire alambiquée qui vous balade au gré des vents, des paysages de la Forêt Noire et des états d'âme de Niémans et d'Ivana.
Bien qu'il ait vieilli le petit père Niémans. Toujours un peu ronchon, un peu cabot, un rien exubérant, bougon et bien sûr borderline comme il se doit.
Son tandem improbable avec Ivana fonctionne bien et les deux personnages avaient un côté attachant qui n'était pas pour déplaire.
Quant aux personnages allemands, à commencer par le flic de service Kleinert, ils jouent leur rôle sans surprise.
L'intrigue m'a semblé un poil restreinte, et trop vite, j'ai ressenti la désagréable impression qu'il allait manquer un "vrai" coup de théâtre. Sur ce point, je ne me suis pas trompé, même si le dénouement est pour le moins logique pour ne pas dire presque convenu.
Comme toujours, le rythme est rapide, les dialogues cinglants, la psychologie des personnages juste appréhendées, mais l'essentiel est là : je ne me suis pas ennuyé !
Pour les inconditionnels de Grangé. A lire.