Mon prof de français au lycée nous avait dit jadis, qu’un roman, pour devenir un grand classique, se doit d’être une photographie parfaite des maux d’une société afin de laisser un témoignage pour plus tard.
Eh bien ce roman va devenir un grand classique du copié-collé wiki pour demain. Comme chaque année, Werber nous sort un livre, quoiqu'ici, j'ai été très ennuyé, on atteint le fond :
Deux petites filles de onze ans, Monica et Nicole. L’une vit à Melbourne, l’autre à New York, l’une ne supporte pas d’être seule, l’autre ne supporte plus « tous ces imbéciles ». Contraires, deux choses les rapprochent : les échecs et cette volonté d’imposer leur vision du monde.
S'enchainent ensuite des histoires sorties des problématiques télévisuelles de notre époque. Bon, on s'y perd. Et le rythme est assez morne. Un duel improbable, digne d'un psy très alambiqué, qui va soi-disant permettre à nous, lecteurs bêtes et immatures, de nous interroger sur notre vision du monde ! De comprendre les enjeux politiques et les stratégies, et de nous instruire grâce à l’encyclopédie Werber (pompé sur Internet), toujours présente pour illustrer les passages. Il nous parle comme à des enfants, dont il se croit le professeur, avec ses idées sorti de Wikipédia et de journaux bobo.
Je n'ai pas aimé ce roman, incapable au début de savoir pour qui j’étais, je comprenais les deux autant qu’elles me dérangeaient. Et j’ai compris ensuite que ce qui me gênait, c’était le non sens des discours tenu, comme des génies, par deux fillettes censés nous éduquer, nous, les lecteurs. Très arrogant ce pseudo,"Mr je sais tout". Non merci !