C'est un premier roman qui commence bien, la mort de l'onirisme, la recherche du réel à travers les autres, le réalisme magique qui veut poindre, et un parfum murakamien dans les embruns...
Quelques défauts périphériques viennent l'entraver, comme la plainte au poste pour vol de rêve, arrivée trop tôt, mal liée au démarrage plus prosaïque de l'intrigue. Mais tout se gâte vraiment lorsqu'il s'agit de plonger sur le dernier tiers du livre, où tout arrive trop vite, trop simple, trop facilement. Quelque part cette dernière partie est celle qui échoue à continuer l'introspection sur le mal qui étreint ses personnages. Le mystère se dissout avant d'être arrivé.