Ma connaissance de cette fable résulte d'une rencontre fortuite et d'une sidération. Celle qui m'a saisi lorsque je suis tombé sur la conférence vidéo-youtube du philosophe Dany Robert Dufour présentant son dernier ouvrage "Baise ton prochain"... au sous titre de : "Une histoire souterraine du capitalisme".
Voici, ce qu'il brode lui même à ce sujet : Cet essai résulte d'une sidération. Celle qui m'a saisi lorsque je suis tombé sur un écrit aujourd'hui oublié, Recherches sur l'origine de la vertu morale de Bernard de Mandeville. C'est en 1714, à l'aube de la première révolution industrielle, que Mandeville, philosophe et médecin, a publié ce libelle sulfureux, en complément de sa fameuse Fable des abeilles. Cet écrit est le logiciel caché du capitalisme car ses idées ont infusé toute la pensée économique libérale moderne, d'Adam Smith à Friedrich Hayek.
La Phrase choc du fabuliste Bernard Mandeville “Les vices privés font la vertu publique” En clair : tenter d'associer la grandeur d'une nation à la probité. Seuls les fous pourraient prétendre jouir des plaisirs et des convenances terrestres, être renommés dans la guerre, mener une vie confortable tout en étant vertueux. Le vice est aussi indispensable à l'essor d'un État florissant que la faim l'est pour nous pousser à nous nourrir.
Il épluche dès son introduction ce texte ferment de la pensée libérale et comment, dès sa sortie en 1723, il déclenche scandale, les esprits bien-pensants de l'époque jugeant l'ouvrage pernicieux et diabolique.
Contrairement à Rousseau pour qui l'homme est naturellement bon, Mandeville le conçoit comme un véritable fripon. Bernard de Mandeville démonte dans cett fable aussi impudente qu'effrontée les artefacts de la morale commune.
Cette fable permet pour les néophyte de l'économie comme moi, de comprendre l'utilité sociale, de l'égoïsme et les ressorts économiques néo libéral.
- CAPITALISME ET SUBVERSION
Si vous penser que les rebelles sont subversifs ? voilà ce qu'aurait certainement dit Mandeville "Les artistes aussi n'échappe pas à la règle et comme des agents de la société qui, malgré leurs activités souvent perçues comme non conventionnelles ou frivoles, contribuent à la prospérité de la société dans son ensemble. Mandeville voit les artistes comme des individus qui, par leur créativité et leur audace, stimulent l'économie et la vie culturelle, même s'ils peuvent parfois aller à l'encontre des normes morales traditionnelles".