Dans un univers quasiment dystopique, un narrateur suédois (dont nous ne connaîtrons jamais le nom) reçoit la fameuse facture.

Critiquant une société où l’on a tendance à tout taxer, où l’on poursuit sans cesse le bonheur qui s’éloigne sans cesse, cet apologue retrace la vie de notre narrateur (qui pourrait être le lecteur en réalité) et ses questionnements.

Une littérature aisée que l’on peut dévorer en deux heures. Au début je fus happée par le récit, pressée de connaître la suite de l’histoire. Puis quelques longueurs m’ont ennuyées. Je les ai finalement trouvées nécessaires car cela m’a permis de réfléchir au contenu, au sens du livre.

Peu importe si le narrateur va réussir à payer sa taxe BV (Bonheur Vécu)... Pour moi, le plus frappant fut: « Comment se fait-il qu’il doive payer autant car sa vie est banale et plate ? »

En réalité il sait se délecter des plaisirs du quotidien et des joies simples. Malgré sa vie répétitive que l’on pourrait qualifier d’absurde selon Camus, il trouve des petits bonheurs, apprend de chaque instant. C’est peut-être ce que nous devons aspirer à faire ? À être ?
Est-ce cela la définition d’un artiste ? Cette capacité à survivre dans un monde où tout n’est qu’argent et recherche d’un bonheur dans la concurrence face à autrui ?

Envol-Nebuleux
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le 28 août 2019

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