La famille Martin fait partie de ces romans dont tout l'intérêt réside dans son idée de départ. Un écrivain, le narrateur, David Foenkinos lui-même, en manque d'inspiration pour son prochain roman, décide d'aborder la première personne qu'il rencontre dans la rue et de faire de sa vie un roman. Sans travestir la réalité dans la mesure du possible. Il tombe sur Madeleine, sympathique aïeule de la famille Martin.
Il en découle les petites histoires personnelles de chaque membre de la famille, à la fois banales et tout à fait uniques qui rendent le livre charmant. Lire Foenkinos c'est être assuré de lire un récit tout en tendresse et simplicité, à l'image de son écriture limpide qui n'oublie pas le sens de la formule.
Le seul bémol est que le fil de ces histoires n'est pas tiré jusqu'au bout. Le lecteur aurait aimé, peut-être, en savoir un peu plus de chaque personnage que l'on quitte bien trop vite. Mais comme le dit l'auteur lui-même : "Je n'aime pas les romans qui excèdent les 300 pages."