Florian Zeller est jeune, plutôt pas mal de sa personne et passe très bien dans les émissions. Voyant que ce nouvel auteur était autant mediatisé, j'ai pris par curiosité La Fascination du pire à la bibliothèque.
1ère réflexion post lecture, car j'ai malgré tout réussi à le finir : ouf !! je ne l'ai pas acheté.
Le roman, l'ambiance, l'écriture, le style qui se veut un peu désabusé, sans illusion sur la pourriture générale de notre pauvre monde, tout m'a rappelé le Plateformes de Houellebecq. Euh pardon, Houelleberck...
Mais si F. Zeller fait du style Houellebecq, il n'a pas son mordant. Du coup j'ai été encore plus déçue qu'avec Houellebec. On dirait que Zeller n'ose pas aller plus loin.
Pourtant le thème paraissait sympathique : la liberté de l'écriture, avec des parfums orientaux amenés par d'anciens auteurs occidentaux jouant les explorateurs d'exotisme...
Mais la magie n'a pas opéré pour moi. Vraiment pas.
Je ne recommande absolument pas. Même et peut-être surtout aux fans de Houellebecq. Je leur adresse d'ailleurs mes excuses pour avoir associé Houellebecq avec Zeller...
Alors...faut-il le lire ? Non non et non. Regardez plutôt Mort sur le Nil pour la 10ème rediffusion de l'année sur le cable.