Écrivain russe, Dostoïevski est réputé pour certains de ces ouvrages comme « Crimes et châtiments » ou encore les « Frères Karamazov » publie en 1848 un écrit surprenant au vu de sa carrière, « La femme d’un autre et le mari sous le lit ». En effet, ce récit est une sorte de comédie, celle d’un mari trompé, ou qui croit être trompé plutôt. Fidèle à sa plume, le héros est tourmenté et analyse chaque parcelle d’informations. Dans la première partie du récit, le personnage principal, Ivan, espionne sa femme en alpaguant un homme qui gardait un immeuble. Cet homme, Ivan pense qu’il est l’amant de sa femme et cet extrait pose la question du regard sur l’autre, selon l’auteur alors, on a tendance à porter un jugement sur la première personne que l’on croise, non pas que nous soyons foncièrement méchants, mais parce que cela nous fait plaisir d’obtenir des réponses à nos interrogations, nos craintes. La deuxième partie de la nouvelle, qui devait être une nouvelle indépendante, on retrouve deux personnages cachés sous le lit d’une femme, qui crée alors un comique de situation et qui ridiculise le personnage en question. Finalement, le personnage qui soupçonne se retrouve dans l’impasse et ridiculisé. Serait-ce alors une trace d’optimisme quant à à la nature humaine venant de la part de Dostoïevski ? En tout cas, cette nouvelle est une réelle comédie, et pour cela, elle vaut le détour afin de voir cette facette de l’auteur.