Grégoire DELACOURT aborde ici le thème, vieux comme le monde, de la peur de vieillir et de la beauté éphémère. Sauf que cette fois-ci, il le fait avec originalité et optimisme, comme en atteste la phrase de fin, qui m'a beaucoup plu, et fait réfléchir.
Même si la vie de Martine/Betty est rapidement survolée (68 ans en 247 pages), la mayonnaise prend assez vite, on s'attache et on s'identifie à elle ainsi qu'à sa petite famille.
Certaines questions restent sans réponse, mais là n'est pas l'important, puisque l'intérêt de ce roman, que l'on dévore vite, comme un bonbon, réside davantage dans la réflexion et l'idée générale qu'il expose (pour la connaître, je vous renvoie à nouveau à la dernière phrase du roman) que dans la complexité de son intrigue.