Comme beau nombre de romans considérés aujourd'hui comme des classiques de la littérature, La foire aux Vanités est apparu sous forme de feuilleton à sa sortie. Je ne suis pas sûr de savoir si Thackeray était payé à la ligne comme Dumas par exemple, mais il possède la même lourdeur de style.
Malheureusement, la structure narrative ampoulée, faite à base de répétition, de phrases à rallonges et qui donnait au Comte de Monte Cristo voir même aux Misérables toute sa dimension épique, donne ici une succession de chapitres chiants comme la pluie et qui ne racontent pas grand chose d’intéressant ( tout du moins jusqu'à la 350ième pages, là où je me suis arrêté).
Car dire que, pour réussir en société, il faut être dénué de toute moral, c'est un peu évident, ça l'était peut être pas à la parution du roman mais dans notre société actuelle, ça saute aux yeux.
Du coup, ce roman, en plus d'être ennuyeux,moralisateur et manichéen par moment, n'a plus grand intérêt de nos jours.