Ça commence par une histoire d’amour avec un loup, derrière les barreaux d’une cage. Ça finit à folle allure. Entre les deux, une vie de papillon : fébrile parfois, colorée souvent, butinant d’un côté et de l’autre sans réussir à se poser.
La voix de Lucie est forte, elle prend beaucoup de place, on y adhère ou pas, mais elle a le mérite d’avoir de la présence. Elle se livre sans concession et possède une véritable présence.
A tel point que son obsession pour Bach devient envahissante. On ne comprendra jamais complètement Lucie, elle ne fera que nous emmener pour quelques pages avec elle le long de sa vie et de ses folies ordinaires. Un livre qui se lit presque d’une traite et dessine un sourire sur les lèvres.