je ne me souviens jamais des romans, mais...
...je me souviens d'un chapitre qui à lui tout seul a chatouillé le rire, les souvenirs, la pensée, qui m'a angoissée, émue, peut-être même arraché une petite larme (je ne me souviens jamais des larmes)...oui, qui a nuancé toute la palette des émotions littéraires en une petite chiée de pages.
Puis d'une écriture, d'un récit totalement hors norme, de mots et d'idées qui tournoient, où l'étrange, l'absurde et le génial se tiennent la main, semblent faire valdinguer tout esprit sage et rationnel. De m'être dit, ce David Forster Wallace devait être fou, ou extralucide, mais que les deux c'est peut-être la même chose.... Et aussi et enfin de quelques séances psy totalement drôlatiques.
Comme il est mort jeune ce con, je me souviens m'être dit, ah! enfin un auteur que je vais pouvoir lire en entier...*
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