Bon, on va commencer par une banalité quand il s'agit de parler d'un titre de la collection Une heure lumière : malgré sa brièveté, cet texte est très bien.
Voilà, maintenant qu'on a énoncé une évidence, parlons un peu de cette novella.
Le récit tourne beaucoup autour des regrets, de la nostalgie et de la mémoire. On y suit un vieil homme, au seuil de la mort, qui décide brusquement de quitter sa maison de retraite suite à la perte d'un objet auquel il était sentimentalement attaché. Je ne veux pas trop en dire, étant donné que le texte est assez court et que si je révèle la nature de l'objet et de son lien affectif, cela m'obligerait à beaucoup trop divulgâcher le roman.
Le texte est très plaisant, et arrive à brasser beaucoup de thèmes et ambiances différentes, ce qui n'est déjà pas une mince affaire, mais il s'offre en plus le luxe d'être très touchant. En plus, c'est rafraichissant, pour une fois, de ne pas avoir un héros fringant ou surpuissant, ou hautement moral.
C'est un vieil homme, au passé fort peu reluisant et pas spécialement quelqu'un dont on dirait qu'il est une "belle personne". Et pourtant, malgré tous ses défauts, on s'y attache et on apprend à l'apprécier.
Un joli texte, dont je ne peux qu'encourager la lecture.
PS : et si vous n'avez pas la référence du titre de cette critique, c'est par là que ça se passe (il y a des thèmes commun entre les deux œuvres)