Le couple de David Miller n'est pas au sommet du bonheur. Son boulot de thanatopracteur lui prend beaucoup de temps et le pousse à se renfermer. Mais David écrit un livre un jour, avec un certain succès. Et c'est ce bouquin qui amène Arthur Doffre sur sa route. L'ancien psychiatre mais riche à souhait lui propose un travail très rémunérateur mais aussi très particulier. Faire revivre dans son nouveau roman un tueur sadique, le bourreau 123. Et rien de tel pour se mettre dans l'ambiance, d'aller s'isoler dans un chalet en plein hiver, au milieu de la forêt noire.
Et c'est dans ce huis clos que Thilliez va disséquer au scalpel la psychologie des personnages. Et autant dire que le bougre manie son outil comme il se doit.
Tout comme cette tension qui augmente au fur et à mesure que l'on tourne les pages.
Mais malheureusement, j'ai aussi trouvé des points négatifs à cette histoire. Certes ils sont minimes mais je trouve la fin un peu expédiée et il manque des détails, des recherches sur différents sujets, ici la décomposition de la chair, que l'on retrouve dans d'autres œuvres de Thilliez, comme le syndrome E et Gataca par exemple.
J'ai néanmoins passé un très bon moment à découvrir le combat de ce couple face à la folie humaine.