absentia, abstenez - vous de ne pas le voir.
Je dois bien l avouer, J ai un faible pour les réalisateurs qui dès leur premier film tire leurs épingles du jeu. Il est vrai que mike Flanagan n est pas le Tarantino de reservoir dogs mais j ai été agréablement surpris par le visionnage d absentia.
Bien que l histoire ne casse pas trois pattes à un canard boiteux ; depuis sept ans une femme tente de retrouver son mari disparu et alors qu elle sur le point de renoncer, sa jeune soeur débarque chez elle pour l'aider dans cette épreuve qui deviendra de plus en plus difficile suite aux événements à venir.
Mais l intérêt du film ne réside pas sur ce bout de timbre. Il n y a qu a compter le nombre de scare jumps foireux ; c est tout simple il n y en a pas. Et tout ça avec un budget des plus modestes s il vous plaît. Les scènes de peur sont très bien traitées et laissent beaucoup de place (au manque de budget) et à l imagination. D ailleurs les autres scènes sont aussi traitées avec finesse et sans voyeurisme : l héroïne doit annoncer à ses beaux parents la disparition de leur fils et on sent que c est un moment qu elle redoute ce moment et je me suis demandé comment cela allait être effectué et le résultat se passe de mots car comment en mettre sur une telle situation ?
Néanmoins, absentia n est pas exempt de défauts. La soeurette fait son footing en passant par un tunnel et la caméra la filmé passant derrière une toile d araignée, l image est grossière certes mais pardonnée au vu du résultat final.
Les acteurs jouent correctement mais le doublage français est par moment franchement médiocre.
La musique sait être discrète comme l héroïne et oppressante comme les moments de flippe.
Au final, absentia est un film sobrement efficace, traitant avec efficacité les termes abordés et ses petits défauts ne sont que des détails perdus dans l obscurité du tunnel.
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