A la plupart des gens qui ont critiqué positivement ce livre j'aimerais dire qu'ils n'ont pas besoin de se cacher derrière des précautions grotesques pour légitimer le fait qu'ils aient aimé un ouvrage fondamentalement dérangeant de vérité. Le seul effet qui en résulte est de mettre en lumière leur incompréhension ou leur négation de certains constats que fait le livre. Il suffit de voir les interviews d'Obertone, qui sont finalement plus intéressantes que son livre car elles dévoilent le fond de son constat suite à ses recherches. Oui il constate la prédominance de l'immigration ou de milieux issus de l'immigration dans la délinquance et la criminalité. Jusque là pas besoin de faire toute une étude, tout le monde peut faire ce constat dans la vie de tous les jours. Ce qui est intéressant c'est qu'il apporte des faits statistiques. Il permet d'attaquer des chiffres officiels scandaleusement minimisés.
Quant aux responsabilités, elles ne reposent pas selon lui sur l'immigré (sortons de ce dogme compassionnel qui veut qu'on ait pas le droit de dire une vérité si elle pointe du doigt un fait sociologique évident mais potentiellement discriminant). Ce qu'il dit c'est que la faute doit être imputée à une justice totalement laxiste, gangrénée par l'idéologie de l'excuse, rien de plus, rien de moins. On est loin du cliché du gros raciste basique. Au final ce sont des gens comme Obertone qui font avancer la société en soulevant des problèmes pour mieux y trouver des solutions, plutôt que cette classe politique qui, en niant les réalités, laisse passer les peurs et les haines jusqu'au choc devenant alors inévitable.