Dernier volet de la trilogie entamé par "La griffe du chien" puis "Cartel", il s'agit ici d'une véritable conclusion reprenant tous les personnages des deux tomes précédents, et si l'auteur fait l'effort de nous rappeler tous les événements majeurs précédents, il faut bien entendu les avoir lus pour savourer et comprendre ce dernier opus.
L'agent de la DEA Art Keller, traverse donc la frontière pour un retour au pays très actuel,faisant référence sans aucune retenue aux années Trump, en échangeant juste l'argent russe par celui de la drogue d'Amérique du sud et en modifiant son nom. On y parle donc de corruption, d'abus de pouvoir et d'impeachment, avec une prise de position progressiste de l'auteur sur l'échec de la guerre contre la drogue.
Beaucoup moins lourd que "Cartel", le récit se lit très facilement, et même si la situation mexicaine est toujours aussi explosive, on évite de s'y enliser, en naviguant entre plusieurs point de vue : l'enfant soldat réfugié, le flic infiltré, les barons de la drogue...
Une belle conclusion, une actualisation du récit entamé il y'a plus de 10 ans, qui remplit parfaitement ses ambitions.