Et tout commença dans la guerre

Après avoir lu le cycle de Dune il y a quelques temps, j'ai décidé de me refaire les livres dans l'ordre de l'histoire et j'ai donc commencé ... Bon avec la route de Dune mais peu importe.

J'ai donc attaque ce premier tome de la genèse de Dune en ayant lu pas mal de romans sur Dune.
La première chose qui m'a choqué c'est la faiblesse du style.
On est vraiment pas sur du récit de Frank Herbert ici. Ce n'est pas mauvais mais on ne retrouve pas cette plume lyrique ni cette impression d'oppression constante.
Dans Dune, l'histoire avance toujours et ne laisse que peu de répit sur les trois premiers tomes. Ici c'est assez lent.

On notera que l'intrigue prend le temps de poser beaucoup de choses en même temps et tente d'être exhaustive à la fois sur les causes de la guerre contre les machines mais aussi sur la montée des communautés fremens sur Arakis. Je ne sais pas si tout méler était la meilleure idée parce que ça hache pas mal le récit.

Du côté de la progression, c'est lent. J'avoue ne avoir jamais réfléchis sur la logique de nommage du Jihad Butlérien mais ça s'explique assez facilement.

Du côté des personnages, tout est assez manichéen et je dois avouer avoir été pas mal déçu par Erasme qui se révèle manque de profondeur. Omnius est finalement en arrière plan et ne montre que peu d'intérêt sinon d'être un "méchant".

Bref, un premier tome assez lourd. Ca se lit mais ce n'est pas le roman du siècle.