Sérum de vérité
Une lecture très intéressante dans laquelle on découvre une société totalitaire poussée à l’extrême. L’auteure nous décrit en détail ce système au travers des yeux d’un camarade-soldat scientifique...
Par
le 13 juil. 2017
2 j'aime
Un Etat unique, un protagoniste jurant fidélité au régime, un sérum de vérité : la Kallocaïne. Léo Kall est un véritable héros, chercheur dans la ville de Chimie n°4, il met au point ce qui pourrait réduire à néant les velléités des citoyens envers l’ordre établi.
Le paradoxe de ce livre tient dans le silence, les échanges pauvres entre les personnages, à l’image de Kall et sa femme, qui ne partagent rien, hormis un appartement. Kall était persuadé que la vérité tenait dans son sérum, qu’il lui suffisait d’en injecter une petite dose pour connaître son prochain. Terrifié à l’idée que les paroles prophétiques de son chef (Rissen) s’évèrent véridiques, que chacun a quelque chose à se reprocher, alors il s’attachera à défaire des conspirations contre l’Etat unique, jusqu’à vouloir faire parler sa femme. C’est pourtant sans sérum, qu’elle s’ouvrira à lui, pour lui démontrer qu’il existe autre chose que la finalité instaurée par l’Etat unique.
Kall n’est qu’un rouage d’une machine huilée, qui détruit la volonté propre. Il le sait, il s’en fout. Il a compris que dans une société totalitaire, la condition de chacun importe peu.
Créée
le 10 janv. 2023
Critique lue 12 fois
D'autres avis sur La Kallocaïne
Une lecture très intéressante dans laquelle on découvre une société totalitaire poussée à l’extrême. L’auteure nous décrit en détail ce système au travers des yeux d’un camarade-soldat scientifique...
Par
le 13 juil. 2017
2 j'aime
Un roman dans le style dystopique, qui nous dépend de manière extrêmement bien rendue l'ambiance oppressante du régime totalitaire de l'État Unique. On y suit le protagoniste principal, qui est un...
Par
le 3 mai 2013
2 j'aime
La kallocaïne est un roman dystopique suédois des années 40, court, dense et questionnant, réédité aux Moutons électriques en 2016, il a souvent été comparé au meilleur des mondes ou à 1984. Sa...
Par
le 6 déc. 2018
1 j'aime
Du même critique
Vous allez adorer vous perdre dedans ! Second livre de K. Dick que j’ai pu lire, Ubik a beaucoup plus suscité ma curiosité que The man in the high castle et, de par ses personnages, avec lesquels on...
Par
le 12 juin 2021
2 j'aime
Un Etat unique, un protagoniste jurant fidélité au régime, un sérum de vérité : la Kallocaïne. Léo Kall est un véritable héros, chercheur dans la ville de Chimie n°4, il met au point ce qui pourrait...
Par
le 10 janv. 2023