J'avais gardé un bon souvenir de ma lecture du "Chuchoteur" qui avait été un grand succès de librairie à sa parution ; bien que - s'il faut être parfaitement honnête -, je serai tout à fait incapable, une dizaine d'années plus tard, de dire de quoi parlait ce thriller.
Mais c'est ce bon souvenir qui rend encore plus amère ma déception après la découverte de "La maison des voix" qui me laisse en effet sans voix (après le chuchotement, il y a une forme de logique). J'ai trouvé le récit peu crédible, l'intrigue tirée par les cheveux et les personnages insipides. A commencer par Pietro Gerber, psychologue pour enfants mandaté par la justice pour résoudre des enquêtes impliquant des mineurs. J'ai hélas trouvé ce personnage complètement inconsistant et peu convaincant dans son rôle d'hypnotiseur.
Bref, je ne m'étendrai pas sur cet échec ; je ne m'aventurerai pas non plus dans les deux autres tomes que compte la série. Seul point positif, à souligner, l'action se déroule à Florence, une ville que j'aime passionnément.