La Maison qui glissait par Toftaky
Les habitants de la Tour des Erables se réveillent un beau matin d'août. En ouvrant fenêtres et volets, ils s'aperçoivent qu'un épais brouillard entoure l'immeuble. Puis tout s'enchaine comme dans un cauchemar, les appareils électriques, électroniques ne fonctionnent plus et une force invisible les dissuade de sortir dans le brouillard. L'un d'entre eux tente l'aventure mais d'étranges silhouettes lui barrent la route. Alors qu'un cri inhumain déchire la brume, les habitants de la barre comprennent qu'ils sont bel et bien coupés du monde.
Qu'est ce qui se cache dans la brume ? Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez certains habitants ? Où diable ont bien pu se volatiliser certains habitants ? Andrevon nous captive, nous écœure et démonte avec maestria les processus psychologiques humains en période de grandes catastrophes.
Jean-Pierre Andrevon signe ici, un des romans de S-F les plus gore et anxiogène jamais édité en France. Quelques tics stylistiques, d'agaçantes répétitions et l'utilisation répétées de certains champs sémantiques viennent toutefois gâcher la lecture de ce qui reste tout de même un excellent moment de lecture.