Auteure en perdition

C'est définitif, Pancol a perdu l'inspiration et nous pond du convenu pour continuer à remplir le tiroir caisse (il faut bien vivre).

Déjà avec Muchachas, ça virait mal, avec mon amie Etienne, le navire prenait l'eau, mais là vraiment, on touche le fond.

Une prouesse à saluer, celle de parvenir aux 740 pages en survolant une intrigue sans surprise, rebondissement, ni approfondissement, d'un ennui mortel et tellement commune, lue 200 fois au moins (une riche famille gentille qui se voit menacée dans son capital par une méchante famille vénale, + quelques secrets de familles bateaux du style enfant illégitime, mariage interclasse sociale, etc etc), le tout joué par des personnages creux, stéréotypés au possible, manichéens et insupportables, avec des prénoms à coucher dehors et sans aucune, aucune profondeur (ils sont bien trop nombreux d'ailleurs).

En bref, c'est nul, insipide, fade, vu et revu, ça n'apporte strictement rien. Le néant et l'ennui.

Où sont donc passées la finesse, la psychologie et l'authenticité des premiers romans de Pancol?
Pour ma part, elle m'a définitivement perdue et je ne me lancerai pas dans son prochain pavé (ou pire, sa prochaine trilogie).