Il s'agit sans conteste d'un des pires livres que j'ai lus de ma vie entière.
En matière de personnage tout d'abord : le protagoniste principal aurait clairement besoin d'une thérapie.
Le climax final dévoile assez clairement sa folie lorsqu'il fait un chantage au suicide à sa meuf.
Je n'ai pas ressenti d'empathie pour lui après le premier tiers, vu la sociopathie dans laquelle il s'enfonce, sans que l'auteur semble vraiment poser un regard critique dessus d'ailleurs. En outre, il est très unidimensionnel et n'offre aucune profondeur. Pour les personnages secondaires ce n'est pas très reluisant non plus. Soit ils sont incohérents et ne semblent pas mener leur vie au delà du personnage principal, soit ils sont des personnages-fonctions qui servent uniquement à débloquer le récit quand il s'embourbe.
Pour moi, le personnage qui raconte la suite des évènements au personnage principal à la fin n'est qu'un artifice grossier de plus de l'auteur pour donner les informations à son personnage.
Quand au méchant, eh bien, à part être méchant il ne sert à rien, on n'y croit pas, c'est tout simplement un personnage ennuyeux et naze.
Le love-interest n'a aucune cohérence.
Concernant l’arc transformationnel du héros, pour moi il est échoué :
le héros ne se transforme pas vraiment, il vit des trucs, fait de la grosse merde et revient au point de départ. En matière d'évolution c'est le néant absolu.
L'écriture est très mauvaise. Si on postule qu'il s'agit du regard d'un enfant au départ, on aurait pu faire évoluer sa vision vers une vision plus nuancée de la réalité. Au lieu de ça, c'est très mièvre du début à la fin. En ce qui concerne les figures de style, il ne faut pas en mettre autant ça n'apporte rien, ça fait forcé et ce qui est fait est souvent très moche en plus.
TL;DR : mon édition achetée à Emmaüs ne valait pas l'euro que je l'ai payée, le livre est nul et a fini dans le bac de recyclage de l'immeuble. S'il continue sa vie en PQ, j'estime qu'il aura vécu une promotion karmique.