Dans cette autobiographie, l’homme qui ne rie jamais revient sur ses années au music-hall dans le numéro « Les Trois Keaton » qu’il partagait avec son père et sa mère, suivis de quelques années plus tard par son frère et sa sœur. Keaton étais la serpillère humaine son père l’utilisait comme telle et le balancait d’un bout à l’autre de la scène et dans les coulisses. Il restait imperturbable. Un jour, le célèbre Harry Houdini lui donna son surnom, Buster qui signifie « casse-cou » un surnom qui ne quittera jamais Keaton et rentrera dans l’histoire du cinéma. Au music-hall, il apprend le métier de comique et d’acteur, son père et beaucoup d’acteurs iconiques de l’époque lui apprendrons les ficelles du métier. A l’époque, le jeune Keaton fessait les 400 coups, il nous raconte quelques uns de ses coups.


En 1917, il fait la connaissance de Roscoe « Fatty » Arbuckle, célèbre acteur comique, n°2 à l’époque, le premier étant Charlie Chaplin. Il deviendra son mentor et son ami, il lui montrera comment marche une caméra, outil indispensable dans un film, comment monter un film, ect. Keaton nous raconte l’amitié et le respect qu’il entretenais pour Roscoe. Ils étaient d’accord sur tout, sauf l’âge mental du public, Roscoe pensais que l’âge mental des spectateurs était de 12 ans. Keaton lui que plus les scénarios devenait complexe, plus il pouvait se destiner à n’importe qui. Il le démontre avec l’accueil de Naissance d’une nation de D.W. Griffith qui avait intéressé les intellectuelles.


Comme je l’avais déjà expliquer dans ma critique de « Buster Keaton : 1917-1923, l’intégrale des courts-métrages » Il se servira de ses années d’expérience aux music-hall pour trouver son propre style comique.


En 1920, Il devient indépendant et à sa propre équipe. Cette indépendance durera jusqu’en 1928. Ses créations à l’époque ont marqué sa carrière et l’on fait entrer dans la légende : La Maison Démontable, Le Mécano de la Général ou encore Cadet d’eau douce.


En 1927, le chanteur de jazz est un triomphe, ce film utilise une technique avancé de restitution des sons réels dans un film. Le cinéma parlant est né. Cette innovation en arrange certains qui ont une belle voix en accord avec leur physique. D’autres comme Keaton ont perdu leur poésie qui marché avec le muet, avec le parlant le style de Keaton deviens obsolète…


En 1928 il accepte un contrat avec la MGM malgré l’avertissement de son ami Charlie Chaplin sur leur manière de travaillé. Ses débuts se passe correctement, il signe son dernier chef-d’œuvre Le Caméraman. Très vite les scénaristes, les producteurs et les patrons du studio veulent avoir leur part du gâteau et gagné le plus d’argent possible. Ils trouvent le style de Keaton obsolète et non vendeur. Ils lui interdissent de donné son avis sur les films dans lesquels il joue et de modifier des éléments qu’il jugerai mauvais. Débute ainsi la perte de créativité et d’indépendance de Keaton, de plus son mariage avec sa femme bat de l’aile. Il se met à boire pour oublier ses soucis….


Jusqu’en 1940 Keaton sera broyer par la machine hollywoodienne et l’alcool. Heureusement les médecins utilise un traitement qui consiste à lui faire boire beaucoup d’alcool pour le dégouté. Ça fonctionne Keaton ne boit que si il en a envie, il apprécie et boit raisonnablement. Entre temps il quitte la MGM.


En 1940 il fait la connaissance d’une jeune danseuse de la MGM qui deviendras sa dernière femme. A son contact, Keaton va reprendre coût au plaisir de la vie conjugale.


A la même période on lui propose plusieurs projets : Joué dans des cirques à travers le monde, à la télévision (une révolution à l’époque), dans des spectacles. De plus ses films sont redécouvert et l’histoire du cinéma juge que les comédies du muet était de l’art. Keaton redeviens célèbre dans le monde entier et retrouve son public. La MGM l’engage comme gagmen cette fois il à son mot à dire. Tout est bien qui finis bien.


Keaton nous explique les recettes d’une bonne comédie. Les gags et leurs place dans l’histoire. La collaboration collectif. Se mettre à la place du public pour rendre son film dynamique où rythmé.


Aujourd’hui Keaton est reconnu pour son talent, son ingéniosité et sa créativité. Souvent défini comme le numéro 2 des comédiens burlesques classiques juste derrière Chaplin, l’homme qui ne rie avait pourtant un style géométrique et inimitable plus intéressant et complexe que Le Vagabond.


J’ai apprécié son autobiographie, l’écriture est agréable à lire et c’est bien écrit. Il raconte sa vie mouvementé avec sensibilité.

Tigroux56
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le 10 févr. 2019

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