Si une femme a trop de caractère, privez là de sommeil et de nourriture, ça va la calmer.
Dommage, car le prologue était plutôt accrocheur!
Il faut cependant noter que même lorsqu’il fait preuve d’une misogynie manifeste, Shakespeare n’en soigne pas moins l’écriture de ses personnages féminins.
La mégère dont il est question intrigue, et contrairement au traitement qui lui est réservé, sa caractérisation traverse les époques sans rougir.
Laissant libre cours à l’interprétation quand à ses motivations, elle questionne ainsi le lecteur avec plus d'acuité que bon nombre de personnages féminins plus modernes.