Une maison en quérons, un père employé dans un domaine viticole surtout remarquable par ses vues bornées décourageant toute curiosité et toute joie de vivre, une mère dépressive et mutique, un petit frère Paul qui bégaie et une grande sœur, Valérie, miraculeusement belle : entre rire et tristesse, légèreté et désespoir, Joël Baqué retrace dans ce livre paru en 2016 aux éditions P.O.L. la trajectoire d’un adolescent qui lui ressemble dans les années 1970 dans un village de l’Hérault, les frustrations amères de ses parents sans argent et sans rêves, les complicités de la fratrie, et plus tard le bonheur de l’écriture, de l’amour et les grands chagrins.
Mon père l’affirmait : «L’accordéon c’est plus difficile que le piano parce qu’en plus des touches faut doser l’air. L’accordéon, ça oui c’est quelque chose !»
Il aimait dire : « Tout ça c’est que des bouillacades ! » Les bouillacades incluaient les Clodettes, les promesses électorales, le peintre Soulages, les minijupes, les vacances, les sentiments, les disques de ma sœur, la joie de vivre.
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