La Métamorphose

La lecture de La Métamorphose a vraiment été bénéfique pour moi et m’a plu, c’est une histoire suivable assez aisément, même si je pense ne pas avoir compris tous les sous-entendus de l’auteur et toutes les analyses possibles de ce livre, c’est un livre dont l’histoire reste quand même assez simple sans d’incalculables péripéties qui d’habitude dans les romans me décourage de continuer la lecture. Cependant, même si l’histoire paraît assez simple, la lecture, elle, malgré sa longueur assez brève, était compliquée. La compréhension de certain passage nécessitait parfois trois à quatre relectures. J’ai complètement accroché à cette d’histoire d’un homme qui un jour, travailleur qui fait la fierté de ses parents, aimé de sa sœur, devient du jour au lendemain plus un homme, mais une chose monstrueuse qui le handicape au début, le contraint pour se déplacer ou même s’alimenter, qui va dégoûter et horrifier ses parents jusqu’à ce qu’ils ne puissent même plus le regarder en face et qui ira jusqu’au rejet de Gregor par sa sœur à la fin de l’œuvre ce qui mènera à sa mort. J’ai aimé suivre l’histoire du déclin, cet homme qui au départ vit une vie totalement banale jusqu’à son exclusion par la société et le début de sa marginalisation même avec sa famille. J’ai aimé le fait que ce roman nous montre par le biais de la marginalisation physique de Gregor avec sa transformation en cafard qui va le mener à une marginalité spatiale et sociale avec son isolement dans sa chambre et le rejet social qu’il subit que les gens restent superficiels et nous acceptent non pour ce que l’on est, mais pour notre apparence et que cela affecte même les personnes proches telles que la famille, ici ses parents et sa sœur. J’ai trouvé que la trahison finale de la sœur de Gregor a été vraiment l’évènement le plus frappant de ce récit, sa sœur, qui même après les marginalisations de Gregor et son abandon par la société et ses parents, a continué de vouloir aider son frère en le nourrissant, en essayant de trouver la nourriture qu’il appréciait, en entretenant sa chambre, en essayant de trouver des solutions pour améliorer son confort, en amenant même une fois sa mère le voir, a fini par comme les autres, rejette son frère et cet évènement frappant qui mène au décès de Gregor Samsa est vraiment la cerise sur le gâteau, le reflet même de l’effet du rejet et de la marginalisation par la société dans la vie. Je ne pense pas qu’il y a de moments à proprement parler qui m’ait déplu dans la lecture de ce livre mis à part sa complexité au niveau de l’histoire, au contraire, c'est un livre qui m’a beaucoup plus et j’envisage même à le prendre pour passer l'entretien du bac de français. Je trouve que ce roman a été très bien écrit et l’histoire étant simplifié au maximum, cela fait tout son charme à ce roman que j’ai encore une fois beaucoup aimé.