Juste avant la rentrée 2018, Barbara Martin est nommée proviseur du lycée Joliot-Curie de Nanterre, réputé difficile. Elle débarque alors que les enseignants ont décidé d'exercer leur droit de retrait en raison d'un manque de moyens. De plus, Barbara Martin doit faire face à une flambée de violence chez les élèves. Barbara est jeune, mais sa méthode, faite d'empathie, de rectitude morale, a fait ses preuves. Nul doute qu'elle arrivera, avec l'aide de l'équipe éducative, à impulser une nouvelle dynamique au lycée Joliot-Curie pour faire pousser les "graines d'avenir" qui lui sont confiées.
J'ai beaucoup aimé ce récit, dans lequel j'ai plongé très vite. Chaque chapitre est consacré à un élève, un événement, un projet mis en place au lycée avec les enseignants, un problème rencontré par Barbara. Celle-ci, qui semble portée par le désir d'aider les jeunes, envers et contre tout, détaille les écueils rencontrés et les solutions trouvées. Beaucoup de passages poignants, notamment lorsque sont évoquées les situations familiales plus que difficiles de certains élèves. Le credo de Barbara : tout est possible avec de l'écoute, de la bienveillance et du respect. Effectivement, les résultats obtenus sont impressionnants.
Un bémol cependant : le livre a un petit côté agaçant, renforcé par les titres des chapitres : "celle qui arrivait au lycée", "celle qui éteignait les feux", "celle qui gère les violences", ... faisant de Barbara Martin une superwoman que rien n'arrête. Le livre parle peu des échecs, et notamment de l'impact qu'a pu avoir sa vie professionnelle sur ses enfants et son conjoint. (Barbara n'hésite pas à accueillir des élèves chez elle.) Malgré tout, je recommande la lecture de cet ouvrage. Il rappelle que dans chaque adolescent en rébellion se cache un enfant qui appelle à l'aide. Il est bon de ne pas l'oublier.
Merci à Netgalley et aux éditions Fayard pour le service de presse numérique. (Parution le 12 octobre)
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