Bon, tout d’abord j’en veux à mon professeur de français de nous avoir fait lire La modification en classe de première...
Dur Dur quand on a 16 ans de s’identifier à Léon, quadragénaire un peu médiocre qui prend le train pour retrouver sa maîtresse à Rome et lui proposer de vivre avec lui à Paris.
Malgré l’utilisation de la deuxième personne, je n’ai pas ressenti la moindre empathie pour le personnage, ce qui n’a sans doute pas contribué à rendre la lecture plus digeste. L’auteur alterne entre de longues phases de description du train et de ses passagers, et des phases plus courtes où il délivre, au compte-goutte, les raisons de notre voyage, pour finalement aboutir sur... rien...
300 pages de frustration et de déception, que j’ai dû lire à voix haute pour ne pas m’endormir.