Je m'attendais à lire le roman du Mexique et de son histoire, l'équivalent livresque de la peinture de Diego Rivera qui est en couverture de cette édition. Autant dire que je n'étais pas préparé à La Mort d'Artemio Cruz. En gros, et sans rentrer dans le détail, un homme (dur et cruel) est entouré de sa famille qui le déteste et qui n'attend que sa mort pour toucher son héritage. Par fragments, il se rappelle son existence. Il vit aussi ses derniers instants, physiquement et psychiquement. De profundis ad te clamaui aurait pu s'appeler ce livre, s'il n'y avait eu Oscar Wilde. C'est un roman difficile, mais d'une richesse rare, qui m'a plongé au coeur d'une de nos craintes les plus primaires. La mort. A lire en écoutant les 4 Derniers Lieders...
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le 3 janv. 2013

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Matthias Vivet

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