Le titre est énigmatique, la couverture du roman incite à en voir plus. J'avais lu sans déplaisir un précédent livre d'Erri De Luca. J'ai donc ouvert celui-ci avec curiosité.
Dans les premières pages on accompagne un contrebandier, un passeur, qui fait traverser la frontière à des migrants ; ce pourrait être le nord des Alpes. Pour vaincre la vindicte de ses voisins et concurrents, car il ne demande pas d'argent à ceux qu'il aide, il doit fuir son village et se réfugier à Naples. Par hasard, il apprend qu'on recherche un habile sculpteur pour retirer à la sculpture d'un Christ l'ajout que l"Eglise, au cours de l'Histoire, a imposé pour masquer sa totale nudité d'origine. Comment s'y prendre pour retirer ce tissu de pierre devennu inutile ? Va-t-il y parvenir sans dénaturer ce qui devait être caché ? Quelles questions cela pose-t-il ?
Qu'est ce qui conduit, à la fin du roman, notre sculpteur à redevenir passeur ?
J'ai lu le livre il y a trois mois et j'ai déjà beaucoup oublié d'une histoire trop artificielle, écrite de façon assez quelconque - est-ce la faute à la traduction ? - et qui ne va pas assez loin dans les thèmes qu'elle aborde.