Si vous aimez les dystopies, ce roman est fait pour vous. Long de 800 pages, l’auteure prend son temps pour installer le décor, la première partie est d’ailleurs à mon goût un peu lent, mais prend son rythme de croisière dès la deuxième partie de ce dernier et on ne le lâche plus jusqu’à la 796ème page.
Il est difficile de s’imaginer que ce roman fut écrit avant le Covid tant il y a de similitudes. Un virus sexuellement transmissible rend impossible que les femmes puissent mener leur grossesse a terme. Ce qui entraîne la communauté a créé un centre de gestation artificielle. Les enfants bien qu’ayant des parents, ne sont plus élevés dans leur foyer, mais dans un laboratoire, la seule éducation qu’ils reçoivent, être prêt à se battre contre l’ennemi qui se trouve de l’autre côté de la frontière de la communauté.
On retrouve dans ce roman tous les éléments qui nous font aimer les dystopies et l’un tout particulièrement une population dominée et contrôlée à l’instar de 1984 d’Orwell. On pourrait croire que Julie de Lestrange surfe sur la vague du Covid, mais il est surprenant d’apprendre que ce roman fut écrit des années avant l’épidémie qui nous à toucher et n’a pas fini de nous malmener.
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