Ca a fait boum dans ma tête.
"La nuit du bombardier", pour ma première rencontre avec Serge Brussolo, m'a laissé un drôle de goût ferreux dans la bouche...
Pour moi, il y a clairement deux temps dans ce roman. Le premier, à l'écriture génialissime, m'a presque fait aussitôt penser aux BD de Carlos Giménez et plus particulièrement à "Barrio" et ses adolescents.
Le deuxième, déroutant, surréaliste, dingue, m'a emmené quelque part entre "Body Snatchers" et Salvador Dali. Et bien que je sois persuadé que la plupart des lecteurs de ce bouquin adoreront ce passage, personnellement, ça m'a un peu gêné et l'ambiance de folie omniprésente a gâché l'excellente première impression.
Maintenant, faut pas se tromper, hein, "La nuit du bombardier" est une lecture hautement recommandable et cette drôle d'impression, ça vient certainement juste de moi. D'ailleurs, je vous laisse, mon psy m'appelle.