Amélie a 16 ans, un certain embonpoint et tendance à manger dès que ça ne va pas, et des parents qui ont fait le tour du monde. Un jour, ses parents reçoivent une lettre qui donne des nouvelles d’une association humanitaire où sa mère a travaillé un an, en Mongolie. Enthousiaste, le père d’Amélie décide d’y passer quelques semaines et d’emmener sa fille. Celle-ci accepte, sans grand enthousiasme, mais refusant qu’on la considère encore une fois comme une petite fille surprotégée. Et puis, son père ne peut finalement pas se joindre au voyage et Amélie part seule.
Elle découvre alors en Mongolie un univers totalement différent de Paris, des humanitaires qui font ce qu’ils peuvent pour aider les gamins des rues, ces mêmes gamins, écorchés vifs par la vie. La jeune fille, prenant soin des autres, grandit alors, et commence à aimer cette aide qu’elle peut apporter.
Ce livre pour adolescent se lit très vite. Il permet de remettre en question nos propres malheurs face à ceux des autres, sans pourtant nous pousser à la culpabilisation. Les détails sur la Mongolie sont très pertinent, et après avoir entendu les récits de voyages de ma sœur qui y a passé plusieurs mois, j’ai retrouvé de nombreux éléments dont elle nous avait parlé.
Donc je conseille ce petit roman, vraiment sympa, qui nous dépayse totalement !