La petite bonne va travailler chez les Daniel. Lui est une gueule cassée. Privé de ses bras et de ses jambes, il passe ses journées à regarder par la fenêtre. Elle a sacrifié sa vie à son mari, comme pour faire pendant à son héroïsme à lui. Leur bonne n'a pas de nom, elle fait le ménage et s'occupe de Monsieur quand Madame est absente. C'est rare, mais Monsieur tient à ce qu'elle sorte. Lui a un grand projet. Mais pour cela comme pour tout le reste, il va avoir besoin d'aide...
La petite bonne est un roman original, raconté à la fois du point de vue de la jeune bonne (les passages en vers libres) et du point de vue des maîtres. (Les passages en prose) On sent une certaine amertume dans la description qui est faite des conditions de travail de la bonne. Elle n'a d'ailleurs pas de nom. Dans le meilleur des cas, elle est "La petite bonne" ou bien parfois "la bonniche". Petit à petit, Bérénice Pichat instaure une attente, une tension qui va crescendo, jusqu'au dénouement.
Je ne connaissais pas Bérénice Pichat, mais ce roman très habilement construit est une belle démonstration de son talent. Une autrice à suivre donc.
Je remercie Netgalley et Les Avrils pour le service presse.
#LaPetiteBonne #NetGalleyFrance