La Petite Communiste qui ne souriait jamais par amarie
Le portrait un peu brouillon de la "fameuse" gymnaste Nadia Comaneci qui si elle a été une grande championne apparait surtout dans ce livre capricieuse, suceptible et très ambigue.
Peut être est ce la faute d'un pays qui l'a adulé, tellement fier de ce petit bout de femme courageuse, tenace, oubliant la douleur pour rapporter dans son pays des médailles et redorer ainsi son blason.
Peut être la faute des médias qui vantent la force de cette petite fille, fluette mais tellement puissante, que l'on soupconne d'anoréxie ce qui rend encore plus exceptionnel ses exploits et qui est vite critiquée lorqu'elle grandie, à qui on reproche de "grossir", elle devient femme et ça dérange les "puristes".
Peut être la faute du pouvoir qui n'hésite pas à la détruire une fois que les résutats ne sont plus là, abandonnée par son entraineur qui fuit le pays parce qu'il est menacé, harcelé pour manque de résultats.
Une chose m'a tout de même touchée, c'est ce déni de la dictature de Ceaucescu, elle s'énerve quand on l'interroge sur les conditions de vie comme si la peur était toujours présente.
Elle me rapelle ma grand mère qui a fuit la pologne mais qui disait toujours "non non c'était bien, on était bien....." et changeait de conversation lorsqu'on abordait le sujet de la dictature en Pologne.
Un livre pour moi sans grand intérêt dans lequel finalement on ne sait pas qui dit vrai, qui dit faux, on tourne les pages en espérant voir les choses s'éclaircir mais rien, juste une rétrospective de la vie de Nadia Comaneci, pas ennuyeuse, mais pas transcendante non plus.