« Mazoziya » (la dernière), « Loundja » (Princesse aux cheveux d’or) mais aussi « wildi » (mon petit fils), « La petite dernière », premier roman de Fatima Daas, explore la recherche d’une adolescente, devenue jeune adulte, pour assumer en conscience ce qu’elle est.
Dans « La petite dernière », Fatima Daas relève toutes les contradictions : Lesbienne et musulmane pratiquante, mais aussi habitante de Clichy-sous-Bois et étudiante à l’université à Paris, bonne élève mais toujours rebelle, appartenant au quartier mais en sort tous les jours pour trois heures de transport, malade par son souffle alors qu’elle désire tellement respirer. née en France mais d’origine algérienne, etc.
La narratrice tente de concilier la jeune fille désignée par son milieu, sa culture et sa religion et celle qu’elle sent si différente et si singulière au fond d’elle-même. De cette confrontation nait la parole, quelque fois la colère, souvent l’instabilité et toujours la recherche de reconnaissance d’autres.
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